Folliculite allergique après les épilations lasers

La folliculite allergique est une réaction cutanée qui peut survenir après une épilation laser. Elle se manifeste, souvent dans les 24h, par des rougeurs, des démangeaisons et des boutons autour des poils épilés. Cet effet secondaire est fréquent et généralement bénin, mais peut être inconfortable et gênant.

Le traitement de base de la folliculite allergique consiste en :

  1. L’application d’une pommade à base de corticoïdes sur les zones affectées. Les corticoïdes aident à réduire l’inflammation et les rougeurs.
  2. La désinfection de la peau avec un antiseptique. Cela peut aider à prévenir l’infection et à réduire les risques de complications.
  3. La prise de médicaments anti-H1, tels que des antihistaminiques, pour soulager les symptômes d’allergie tels que les démangeaisons et les rougeurs.

Il est important de suivre les instructions du médecin concernant le traitement de la folliculite allergique et de ne pas utiliser de produits non recommandés sur la peau. Si les symptômes persistent ou s’aggravent, consultez un médecin.


La crème EMLA anesthésiante et l’épilation du maillot. Comment faire.

Voici une fiche explicative sur comment appliquer une crème anesthésiante à la lidocaïne sur la zone du maillot pour prévenir la douleur lors d’une épilation laser :

Avant de commencer, assurez-vous d’avoir les mains propres et de travailler dans un end
roit propre et bien éclairé.

Rassemblez les équipements nécessaires : la crème anesthésiante à la lidocaïne, du cellophane de cuisine et une spatule ou une cuillère pour appliquer la crème.

Commencez par raser la zone du maillot où vous allez appliquer la crème. Cela peut être fait la veille ou le jour même de la séance d’épilation laser.

Ouvrez les tubes de crème anesthésiante et placez-les sur une surface propre. Utilisez la spatule ou la cuillère pour prélever une quantité suffisante de crème, environ 3 tubes pour chaque séance.

Appliquer la crème en couche épaisse sur la zone du maillot, en veillant à bien couvrir toute la surface.

Une fois que la crème a été appliquée sur toute la zone, recouvrez-la avec du cellophane de cuisine pour créer un pansement occlusif. Cela permettra de maintenir l’humidité et de favoriser l’absorption de la crème.

Laissez agir la crème pendant 1 à 2 heures avant de commencer la séance d’épilation laser.

Il est important de suivre les instructions du médecin concernant l’utilisation de la crème anesthésiante et de ne pas en appliquer une quantité excessive. Si vous ressentez des effets indésirables tels que des rougeurs, des démangeaisons ou des réactions allergiques, arrêtez immédiatement l’application de la crème et consultez un médecin.


Quels sont les moyens de traiter les taches pigmentaires de vieillesse par laser ?

Avant d’utiliser les lasers, il est parfaitement possible de traiter les lentigos solaires (tâches de vieillesse) avec d’autres méthodes comme par exemple l’azote liquide. C’est souvent moins cher et tout aussi efficace quand il y en a peu. On traite habituellement le dos des mains et le visage.

Quand il y a beaucoup de tâches ou quand elles résistent au traitement azote, il est possible d’employer des lasers.

2 stratégies de traitement sont possibles, choisies par progressivement.

1° Une méthode ‘soft’ avec un laser type alexandrite ou ktp qui consiste à brûler la tache sans dépasser sur la peau saine. La tache devient grisée, pèle 3 à 7 jours plus tard laissant une peau neuve qui va re-pigmenter au même niveau que la couleur de la peau normale. On conseille de faire 1 ou 2 séances.

2° Une méthode ‘hard’ qu’on sélectionne en général quand la première n’a pas fonctionné et qui fait appel au laser ablatif (CO2 ou Erbium). On cherche à ‘décaper’/poncer la lésion pigmentaire. Une croute brulée se forme, tombe 8 a 10 jours plus tard, laissant une peau neuve qui va re-pigmenter au même niveau que la peau normale. Il faut habituellement une seule séance.

 

 

 


Conduite à tenir si vous êtes brulée après une séance laser

Il est important de noter que toute séance laser peut conduire à une brûlure, quelque soit le niveau de précautions prises et quelque soit l’expérience de l’opérateur laser. Annoncer qu’un centre n’a jamais eu de brûlure ou sur les soins lasers dépilatoires sont sans risques est mensonger et contraire au code de déontologie médicale qui oblige à informer les patients des effets secondaires et complications. Maintenant, et heureusement, la grande majorité des brûlures sont du premier degré, donc bénignes avec un taux de guérison sans séquelles proche de 100%. Ce n’est pas une raison pour ne pas être vigilant.

La conduite à tenir, si vous êtes brulée est la suivante :

Prévenir au plus vite le centre laser et/ou le médecin qui a pratiqué ou supervisé le traitement. Le plus efficace est d’adresser une photo de la zone suspecte par email pour permettre au professionnel de santé d’apporter sa télé expertise. Le diagnostic de degré de la brûlure doit être posé le plus rapidement possible afin de ne pas perdre de chance dans le début d’un traitement si c’est une rare brûlure du second degré.

Les brûlures du premier degré, l’immense majorité, guérissent spontanément en une semaine mais le traitement rapide permettent de raccourcir le temps de cicatrisation ainsi que d’améliorer le confort. Il y a des taches marron sans cloques qui disparaissent en 1 semaine, laissant une peau neuve et donc plus claire. La blancheur de la nouvelle peau va se corriger en quelques semaines.  Parfois ces brûlures sont liées à un bronzage de sortie d’été, passé inaperçu. Du coup, le contraste peau saine encore bronzée –  peau neuve régénérée peut être important. La peau encore bronzée va s’éclaircir pendant l’automne et l’hiver, alors que la peau neuve blanche va se re-pigmenter.

Les brûlures du second degré sont à prendre en charge immédiatement et à suivre tous les 2 ou 3 jours (au moins pas télé expertise). Elles se présentent comme des « cloques avec liquide» . Les brûlures au du second degré laser sont rares, aussi tous les médecins ne sont pas habitués à les prendre en charge car le protocole de traitement est spécifique. Il faut absolument contacter (téléphone ou email avec photos) le médecin laseriste dans les plus brefs délais pour qu’il prenne en charge la cicatrisation et la surveiller. Ce pas prévenir c’est perdre une chance d’un bon traitement et risquer une cicatrice définitive alors que pris en charge immédiatement on peut supprimer ou limiter ce risque.

En conclusion : les brûlures sont des effets secondaires non rares en épilation laser définitive. La majorité de celles-ci sont bénignes et de type premier degré (équivalente à un coup de soleil) mais il est important de s’assurer rapidement du diagnostic de profondeur de la lésion pour ne pas passer à coté d’un rare second degré et donc ne pas perdre de change d’un traitement adapté plus pointu.

 


Gérer les tatouages en épilation laser médicale

Les lasers alexandrite, utilisés en épilation définitive sont des lumières roses dont la couleur est attirée par la mélanine, mais aussi malheureusement pas les pigments présents dans les tatouages (surtout le noir). Aussi, passer un laser ou une lumière pulsée sur un tatouage risque de provoquer des brûlures sérieuses, souvent du 2nd degré. Ces brûlures peuvent, sans soins, conduire à des ulcérations, des infections secondaires et à des cicatrices si elles ne sont pas rapidement prises en charge. Le dessin du tatouage est souvent détruit dans la zone touchée par l’impact laser. Enfin, ces complications sont souvent douloureuses.

Le praticien laseriste, qui doit être médecin pour que ce soit légal, prend généralement des précautions en contournant le tatouage avec un espace de sécurité (souvent 0.5 a 1 cm) pour que la lumière ne rétrodiffuse par vers le pigment. Il peut aussi utiliser un instrument (abaisse langue, par exemple) pour masque la zone ne devant pas être touchée par le laser. Le masquage par crayon de maquillage blanc est insuffisant et dangereux car il laisse passer la lumière en donnant une fausse sensation de sécurité.

Bien évidemment, si le tatouage est fait sur une zone avec poils, les poils de cette partie ne pourront pas être traités


La médecine esthétique au fil des âges

Les technologies médicales évoluent de plus en plus rapidement et c’est notamment le cas dans le domaine de la dermatologie esthétique. A tout stade de la vie, il est possible, soit de prévenir ou de ralentir l’apparition du vieillissement cutané, soit de corriger les effets du vieillissement lorsqu’ils ont commencé à apparaitre, ou on déjà évolué .

Entre 20 et 30 ans, la plupart des demandes faites par les patientes portent sur l’amélioration du teint (coup d’éclat) pour l’unifier. A ce stage précoce, les peelings laser légers (laser pigmentaire, vasculaire ou laser CO2 fractionné doux) permettent de corriger les petits dommages pigmentaires ou les petites nappes de vaisseaux ou couperose faciales. A ce stage, les traitements lasers à réglage doux permettant de prendre en charge, de corriger les irrégularités et de ralentir l’évolution des rougeurs et tâches débutantes. Les lasers permettent à ce stage un coup d’éclat sur la peau et un teint unifié. Ce sont souvent les lasers de type pigmentaire Alexandrite ou les lasers à colorant pulsé / KTP.

Dans cette même tranche d’âge, de nombreuses patientes cherchent à améliorer la texture de la peau, réduire ou supprimer les pores dilatés, calmer ou tarir la production de sébum en cas de peau grasse. Les lasers de remodelage (laser YAG, laser diode, lampes flash) ont des propriétés médicales intéressantes dans ces indications : stimulation de la synthèse de collagène avec pour effet d’améliorer ou estomper les cicatrices, d’améliorer les ridules légères à modérées. Ces lasers sont aussi capables de cibler les glandes productrices du sébum et d’en abaisser la production : la peau devient moins grasse, moins luisante, l’acné peut être améliorée ou réduite, les pores dilatés s’améliorent sensiblement.

Entre 30 et 35 ans, les lésions consécutives à l’exposition au soleil sont généralement plus évoluées avec apparition d’un teint irrégulier, de couperose plus marquée. Les femmes, à cet âge, commencent à être concernées par une perte de l’élasticité du visage et un début d’affaissement. Les consultations, à cette période de la vie, portent également sur l’éclat du teint, la prise en charge des rougeurs de couperose et, de plus en plus, sur la prise en charge du relâchement du visage pour éviter l’aspect fatigué. C’est la période où il est indiqué de pratiquer un entretien laser régulier afin de préserver le plus possible la jeunesse de la peau et ses capacités.

Entre 40 et 60 ans, la perte d’élasticité constitue la demande la plus importante des patientes. Le photo rajeunissement est, à ce stage, le motif de consultation le plus fréquent : prise en charge des rides et du relâchement cutané. Les lasers YAG, mais aussi des lasers plus puissants type laser ablatif à CO2 sont généralement utilisés, parfois associés ou non à des techniques de comblement à l’aiguille pour restaurer les volumes (arrondis des joues, sillons nasogéniens ) ; Ces associations de techniques permettent de prendre en charge les rides moyennes à profondes, de restaurer une hydratation de la peau et de corriger l’affaissement.

Au delà de 60 ans, s’il n’y a pas eu de soins anti âge, les lésions du vieillissement sont plus marquées et nécessitent souvent une approche laser plus agressive avec des stratégies de traitements combinées : lasers ablatifs appuyés +/- injections de comblement +/- techniques de tenseurs visage -/+ actes chirurgicaux. Les traitements ciblent le photo-vieillissement, les rides moyenne à évoluée, la perte du volume du visage, le relâchement cutané de l’ovale du visage, parfois du coup.

Enfin, à partir de 60 ans, une demande fréquente porte sur les taches du dos des mains. Ces lésions liées aux dégâts provoqués par le soleil, sont assez simples à traiter par laser pigmentaire. Les veines et la sécheresse du dos des mains peuvent aussi être prises en charge en médecine esthétique : laser, peeling laser, injections de comblement, hydratation.

Les traitements porteront sur l’ensemble du visage, le cou, le décolleté et les mains.

La consultation initiale du médecin lasériste consiste à évaluer le degré des lésions et leur nature, en fonction de l’âge, des antécédents spécifiques de la patiente, de ses attentes,  afin de proposer une stratégie cohérente et un programme de prise en charge.

 


Angiome rubis et laser

Les angiomes rubis sont des petits points rouges ou violacés de nature vasculaire apparaissant tout au long de la vie. Ils prédominent sur le tronc et la racine des membres. Ce sont des structures vasculaires dermatologiques bénignes. Leur diamètre est variable de moins d’un mm à 1 cm environ. Ils peuvent grossir. Quand ils sont traumatisés le saignement peut durer longtemps. Les angiomes rubis sont assez faciles à traiter des lasers de plusieurs types : laser yag, laser à colorant pulsé, laser diodes ou lampe flash. Il faut en général une seule séance, rarement plus. Le traitement est peu douloureux et rapide. Il convient de recommencer quelques années plus tard car ces lésions récidivent.


Espacement entre les séances laser

Comment espacer les séances de laser d’épilation ?

Il existe des variantes en fonction des patients, mais en règle général, les premières séances laser sont espacées de:

Pour les aisselles : 8 à 10 semaines entre les séances

Pour le maillot : 8 a 10 semaines entre les séances

Pour les 1/2J et cuisses : 8 à 10 semaines entre les séances

Pour les zones du visage : 4 à 6 semaines entre les séances

Pour le Dos, chez l’homme : 8 a 10 semaines

Rapprocher les séances ne donne pas de meilleurs résultats car il convient de respecter le cycle de repousse des poils. Trop les espacer au début provoque une baisse d’efficacité globale des épilations laser. Au fur et a mesure des séances, l’espacement est de plus en plus important.


Quelles sont les bonnes règles d’entretien des lasers pour une bonne efficacité

Les lasers médicaux pour l’épilation définitive sont des dispositifs de puissance. Ils doivent comporter un marquage CE médical qui atteste de leur efficacité et de leur non dangerosité (à l’inverse d’un CE simple non médical qui atteste simplement de la non dangerosité). Chaque laser doit être régulièrement vérifié (sorte de contrôle technique annuel obligatoire) pour conserver son marquage et pour que les assurances du médecin puissent jouer en cas de problème. Un laser non maintenu, ou sans contrat de maintenance n’est pas utilisable par un médecin (faute déontologique de travailler sans assurance) car il fait courir des risques au patient : soit inefficacité par énergie trop faible, soit dangerosité (brûlure) si calibration défaillante avec trop fortes énergies.

Entre chaque patient, le laser et les lunettes de protection doivent être désinfectés

Les fenêtres de protection en verre à l’extrémité de la pièce à main doivent être régulièrement nettoyées pour rester propres afin de bien conduire le faisceau laser sans perte lors de sa traversée. Une fenêtre sale peut occasionner une perte d’efficacité pour le patient et parfois des brulures par répartition non uniforme de l’énergie sur la peau.

Le laser ne doit pas être branché sur des multiprises pour éviter tout risque électrique. L’installation électrique de sécurité doit être dédiée au laser.

Le laser doit fonctionner dans une  fourchette de température externe définie par le constructeur (d’où la présence de climatisation dans les salles des machines). Ne pas respecter les fourchettes indiquées par le constructeur peut conduire à des accidents.

Enfin, certains composants des lasers (lampes d’excitation) doivent être changées tous les 500 000 à  1 000 000 d’impacts car ces consommables s’usent.

Enfin, les lasers produisant énormément de chaleur, ils disposent de ventilateurs surdimensionnés : il convient d’en nettoyer régulièrement les filtres anti-poussière pour permettre un bon refroidissement des machines.