Le docteur bâcle-t-il le traitement d’épilation laser ?

En 10 ans, l’évolution des matériels médicaux, notamment les lasers alexandrite et yag ont vu une évolution très impressionnante en rapidité (pas forcément en termes d’efficacité). Dans les années 2000, les lasers avaient un impact de 15 mm, pour une vitesse de 1hz a 1.5hz. Les lasers des années 2020 ont des fréquences jusqu’à 3 hertz avec des impacts pouvant aller jusqu’à 25 mm. Les lumières pulsées sont aussi plus lentes.

Par simple règle mathématique scientifique : un laser A  médical alexandrite ancien de fréquence 1 hz et diamètre 16  mm traite une surface de 100 cm2 en 56 secondes. Un laser médical alexandrite récent de fréquence 3 hz et diamètre 2.5mm traite la même surface de 100 cm2 en 6.8 secondes pour un même résultat (soit 8 fois plus rapide). Un médecin ayant une pratique de 100 000 épilations ou plus a forcément plus d’expérience et donc de précision et donc de rapidité. Dans cet exemple le laser moderne est 8 fois plus rapide.

Un laser rapide et récent, c’est surtout un traitement plus rapide, avec moins de douleurs, moins pénible pour la patiente. Il n’est pas correct  de parler d’acte bâclé en se fondant seulement sur un temps de traitement, sans prendre en compte le type de matériel ou l’expertise du praticien. Toute technique destinée à rallonger artificiellement et sans raison médicale le temps de traitement pour éviter les remarques sur la rapidité peut s’assimiler à une forme de tromperie du patient. Cependant, ralentir la fréquence de balayage peut cependant se justifier pour réduire l’inconfort dans certains cas.